L’enseigne Corica, reprise en 2011 par Marie-Hélène Callewaert et son fils Harold Anciaux, demeure une institution bruxelloise : des notes parfumées du bout du monde y sont sélectionnées et torréfiées depuis 1850.

Une longue histoire bruxelloise

C’est en 1850, avec l’ouverture d’une brûlerie Rue Haute, dans le quartier typique et animé des Marolles, que démarre l’histoire de Corica. Rachetée par la famille Wulleman en 1902, l’enseigne spécialisée dans le café – portant alors le nom de Samoka – s’étend puis est revendue dans les années 80. L’atelier de torréfaction Rue Haute devient Corica avant de déménager Rue Marché aux Poulets en 1991. Aujourd’hui, l’adresse emblématique accueille les amateurs dans son antre d’exception pour déguster, installés au comptoir, pas moins de 28 sortes d’Arabicas torréfiés de façon artisanale.

Un avenir lu dans le marc de café

Attablé dans ce lieu riche en histoires, Harold Anciaux voit en 2011 sa carrière se dessiner dans les grains de café. Tout juste revenu d’un long périple canadien, il suit sa mère dans la reprise de l’activité commerciale de Corica. Novice en la matière, il apprend les secrets du métier de torréfacteur avec la famille Wulleman (notamment ‘Monsieur Jean’, comme aiment l’appeler les bruxellois) et développe une passion et un savoir considérable sur l’univers du café. Son objectif ? Sublimer cet or noir dans ce qu’il peut avoir de si spécial et étonnant.

Dans la tasse…

Tandis que le vin peut révéler entre 200 et 300 arômes, le café se positionne comme premier de classe avec près de 3000 saveurs possibles. Le large assortiment de Corica oscille entre ces dernières pour un plaisir riche et varié et de réelles émotions gustatives.

Parmi nos préférés, le Moka Royal Bourbon, un blend maison équilibré et peu acidulé ; le Cerrado Perla du Brésil, au goût doux et fruité ; le El Palto du Pérou, équilibré, subtilement acidulé, avec une fin de bouche chocolatée.

 

 

Marier le café

Classiquement, le café se marie avec le chocolat, les pâtisseries et certains alcools. Plus surprenant, les accords café et fromage !

Ces deux-là ne se croisent-ils pas déjà naturellement au petit déjeuner ou en fin de repas ? Essayez notre Bellavitano Espresso dont la croûte est frottée au marc de café ! Tentez aussi l’association d’un roquefort, Ossau-Iraty, gruyère ou camembert avec un café, doux ou corsé selon le fromage.

Servez alors votre café dans un joli verre, comme pour le vin.

 

 

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