La bière… Un breuvage ancestral qui vit le jour il y a plus de 10 000 ans en Mésopotamie ou en Chine. Au fil des siècles, elle se constitue une place de choix dans le monde de la gastronomie et se dote d’une communauté d’amateurs avertis. Dont font partie les cavistes de Rob The Cellar. Ils vous emmènent faire un petit tour dans l’univers brassicole et vous expliquent la base de la fabrication de cette boisson si conviviale.

Quels sont donc les ingrédients qui composent la bière ?

Le compte est vite fait puisqu’il n’y en a que quatre :

  • l’eau : une bonne bière, c’est d’abord une bonne eau ! Présente de 80 à 90%, on comprend que c’est une composante essentielle.
  • le malt : il se compose de céréales germées (orge, maïs ou autre).
  • la levure : elle contient les ferments qui permettent aux sucres de se transformer en alcool et de dégager du CO2.
  • - le houblon : c’est l’essence, l’âme même de la bière. Cette plante grimpante apporte, entre autres, l’amertume de la bière.

L’élaboration de la bière en 6 étapes

C’est au terme d’un procédé en six étapes que l’on obtient la bière telle que nous la connaissons. Attardons- nous quelques instants sur ce processus de fabrication.

  • Maltage : il s’agit de mouiller les grains (le trempage) afin de les faire germer. Cela permettra la libération d’enzymes qui transformeront l’amidon en sucre. Vient ensuite le séchage (touraillage) qui colorera le grain. Le temps de chauffe du malt influencera la couleur de la robe de la bière.
  • Concassage : les céréales maltées sont broyées afin d’obtenir un mélange épais appelé grist ou mouture.
  • Empâtage : de cette mouture, mélangée à de l’eau dans la cuve matière, découle un maische (sorte de porridge) qu’il faut filtrer afin de séparer le jus sucré des drêches (résidus formant une sorte de pâte).
  • Cuisson : le jus sucré (le moût) est porté à ébullition, étape durant laquelle on ajoute les houblons et d’autres épices (coriandre, badiane, …) afin d’aromatiser le moût.
  • Fermentation : le moût est refroidi et transféré dans une cuve de fermentation où il deviendra de la bière sous l’action des levures qui transforment les sucres en alcool et libèrent du CO2. Il existe plusieurs fermentations : spontanée, haute, basse et mixte.
  • Garde : le liquide (bière verte) est transvasé dans une cuve de garde. Au cours de cette période de maturation se déroule une seconde fermentation. La bière qui en résulte est enfin conditionnée en bouteilles, canettes, fûts.

Les différents types de bière

Qui dit bière dit Belgique… Même si la Belgique est un petit pays, elle est à l’initiative de la plus large palette de styles de bière au monde ! Qu’elle soit blonde, brune, légère, forte, acide, caramélisée, fruitée,… la bière trouve ses adeptes aux quatre coins du monde.

Les bières se répartissent en fonction de la fermentation qu’elles subissent.

  • La fermentation haute produit les bières de types Stout, Ale, Weizen ou Porter. La température de fermentation est élevée et on recourt à des levures Saccharomyces Cerevisiae. Elles sont généralement plus fortes en alcool : la Hercule Stout de la Brasserie des Légendes par exemple titre 9 degrés.
  • La fermentation basse : avec une température de fermentation moins élevée et des levures de type Saccharomyces Pastorianus, on produit des bières légères qui se conservent bien dans le temps. C’est le cas des célèbres marques de pils, mais aussi des pilsner plus confidentielles (Apéroooo de la Brasserie Mille Vertus).
  • La fermentation spontanée : les levures contenues naturellement dans l’air transforment le sucre du moût en alcool. C’est le procédé qui intervient pour les gueuzes et autres lambics. La levure Dekkera Bruxellensis présente en région bruxelloise donne, pour n’en citer qu’une, la célèbre Gueuze de Cantillon appréciée dans le monde entier !
  • La fermentation mixte : une fermentation traditionnelle est couplée à une fermentation spontanée. C’est nettement plus rare comme procédé, et Rob est fier d’abriter quelques bières de ce type dans ses rayons, comme la Oud Bruin de la Brasserie Verzet.

Si ce petit tour d’horizon n’a pas étanché votre soif d’en apprendre plus sur le monde de la bière, passez faire une petite visite à la cave chez Rob !


 

La bière… Un breuvage ancestral qui vit le jour il y a plus de 10.000 ans en Mésopotamie ou en Chine. Au fil des siècles, elle se constitue une place de choix dans le monde de la gastronomie et se dote d’une communauté d’amateurs avertis dont font partie les cavistes de Rob The Cellar. Ils vous emmènent faire un petit tour dans l’univers brassicole et vous expliquent la base de la fabrication de cette boisson si conviviale.


Quels sont donc les ingrédients qui composent la bière ?

Le compte est vite fait puisqu’il n’y en a que quatre :

  • L’eau : une bonne bière, c’est d’abord une bonne eau ! Présente de 80 à 90%, on comprend que c’est une composante essentielle.
  • Le malt : il se compose de céréales germées (orge, maïs ou autre).
  • La levure : elle contient les ferments qui permettent aux sucres de se transformer en alcool et de dégager du CO2.
  • Le houblon : c’est l’essence, l’âme même de la bière. Cette plante grimpante lui apporte, entre autres, son amertume.

L’élaboration de la bière en 6 étapes

C’est au terme d’un procédé en six étapes que l’on obtient la bière telle que nous la connaissons. Attardons-nous quelques instants sur ce processus de fabrication.

  • Maltage : il s’agit de mouiller les grains (le trempage) afin de les faire germer. Cela permettra la libération d’enzymes qui transformeront l’amidon en sucre. Vient ensuite le séchage (touraillage) qui colorera le grain. Le temps de chauffe du malt influencera la couleur de la robe de la bière.
  • Concassage : les céréales maltées sont broyées afin d’obtenir un mélange épais appelé grist ou mouture.
  • Empâtage : de cette mouture, mélangée à de l’eau dans la cuve matière, découle un maische (sorte de porridge) qu’il faut filtrer afin de séparer le jus sucré des drêches (résidus formant une sorte de pâte).
  • Cuisson : le jus sucré (le moût) est porté à ébullition, étape durant laquelle on ajoute les houblons et d’autres épices (coriandre, badiane, …) afin d’aromatiser le moût.
  • Fermentation : le moût est refroidi et transféré dans une cuve de fermentation où il deviendra de la bière sous l’action des levures qui transforment les sucres en alcool et libèrent du CO2. Il existe plusieurs fermentations : spontanée, haute, basse et mixte.
  • Garde : le liquide (bière verte) est transvasé dans une cuve de garde. Au cours de cette période de maturation se déroule une seconde fermentation. La bière qui en résulte est enfin conditionnée en bouteilles, canettes, fûts.

Les différents types de bière

Qui dit bière dit Belgique… Même si la Belgique est un petit pays, elle est à l’initiative de la plus large palette de styles de bière au monde ! Qu’elle soit blonde, brune, légère, forte, acide, caramélisée, fruitée… la bière trouve ses adeptes aux quatre coins du monde.

Les bières se répartissent en fonction de la fermentation qu’elles subissent.

  • La fermentation haute produit les bières de types Stout, Ale, Weizen ou Porter. La température de fermentation est élevée et on recourt à des levures Saccharomyces Cerevisiae. Elles sont généralement plus fortes en alcool : la Hercule Stout de la Brasserie des Légendes par exemple titre 9 degrés.
  • La fermentation basse : avec une température de fermentation moins élevée et des levures de type Saccharomyces Pastorianus, on produit des bières légères qui se conservent bien dans le temps. C’est le cas des célèbres marques de pils, mais aussi des pilsner plus confidentielles (Apéroooo de la Brasserie Mille Vertus).
  • La fermentation spontanée : les levures contenues naturellement dans l’air transforment le sucre du moût en alcool. C’est le procédé qui intervient pour les gueuzes et autres lambics. La levure Dekkera Bruxellensis présente en région bruxelloise donne, pour n’en citer qu’une, la célèbre Gueuze de Cantillon, appréciée dans le monde entier !
  • La fermentation mixte : une fermentation traditionnelle est couplée à une fermentation spontanée. Un procédé nettement plus rare ! Rob est fier d’abriter quelques bières de ce type dans ses rayons, comme la Oud Bruin de la Brasserie Verzet.

Si ce petit tour d’horizon n’a pas étanché votre soif, offrez-vous une visite chez Rob The Cellar ou retrouvez une sélection de nos bières sur notre e-shop ainsi que sur différentes plateformes de livraison telles que Ship To, Deliveroo et Uber Eats.


Petit top 3 pour vous aider à choisir :

- Bière Zenne Pils de la Brasserie de la Senne (Bruxelles) : une pils légère de basse fermentation, non filtrée et non pasteurisée. Son brassage selon la méthode traditionnelle de décoction donne de la profondeur et de la complexité au caractère malté de la bière. Finement amère et agréable à boire, elle est en outre généreusement houblonnée avec d’anciennes variétés de houblons nobles allemands.
- Bière IV Saison de la brasserie wallonne Jandrain-Jandrenouille : une bière blonde artisanale qui titre à 6,5% d’alcool, mêlant malt d’orge et 4 houblons différents. Non filtrée et non pasteurisée, elle subit une deuxième fermentation en bouteille. Rafraîchissante avec une belle amertume, elle se marie très bien avec la viande rouge et les plats asiatiques.
- Bière Omega de la brasserie flamande Alvinne : une bière blonde de type ‘sour’, très fraîche et désaltérante. Son nez est boisé et fruité (pêche, abricot). En bouche, on retrouve des notes vineuses et un goût acidulé très agréable qui persiste en finale.