A la cave, on pense avant tout au partage, on ne résiste pas à l’envie de vous recommander quelques coups de cœur de Julien dans son assortiment, commentés par ses soins !

le Marsannay 2016 Clos du Roy de Sylvain Pataille

Je connaissais les vins de ce vigneron hurluberluesque depuis quelques années sans jamais l’avoir rencontré. Il y a quelques mois, j’ai pu échanger autour du merveilleux cépage qu’est l’aligoté en sirotant une bonne gueuze avec l’ami Sylvain, mais je m’égare. Bref, il prouve une fois encore, avec son Clos du Roy, qu’il est l’un des (jeunes) maîtres incontestés de Marsannay.

le Champagne extra brut Terroirs de Pascal Agrapart

Pour des dents saines et un émail fort, rien de tel que les PH qui plongent à des niveaux abyssaux. Les vins de Pascal Agrapart sont la quintessence des grands champagnes que j’aime, des chardonnays, purs, vibrants, agissant en qualité de révélateurs de terroirs. Cette cuvée est une véritable porte d’entrée vers le travail d’orfèvre réalisé au domaine.

le Vinho Verde 2017 Contacto d’Anselmo Mendes

Si vous passez de temps à autre à la cave, vous aurez sans doute remarqué que j’aime proposer des alternatives “exotiques” à vos accords mets et vins. Alors évidemment, vous aurez toujours la possibilité de vous délecter d’un de nos excellents vins de Chablis ou autres sancerres autour d’un festin de fruits de mer, mais laissez une chance à l’alvarinho, cépage roi du nord du Portugal, ici magnifié par le talentueux Anselmo Mendes. Frais, salin et vivifiant, ce vin est le digne héritier des côtes atlantiques qui l’ont vu grandir.

le saké japonais Genroku junmai koshu

Alors ici, on touche au divin. Etant grand amateur du charme un peu désuet qu’offrent les grands vins de Jerez et de Madère, j’ai été bluffé lorsque notre importateur de Saké m’a fait découvrir cet auto-proclamé “breuvage des Samouraïs”. Là où la plupart des sakés sont bus jeunes, pour celui-ci les brasseurs de Wakatakeya ont patiemment attendu pendant cinq longues années. Ce vieillissement, long pour un saké, lui confère des notes inimitables de cacao, de fruits secs et de café. Dégustez-le chaud, sur un dessert au chocolat. Ensuite on en discute.      

l’Armagnac 15 ans de Caroline Rozès au domaine d’Aurensan

Le raisin je l’aime, et je l'aime sous toutes ses formes. Directement dégustés à la source, à la sortie de l’alambic, ou autour d’un mémorable brunch gascon, les armagnacs de la famille Rozès, on en boirait à toute occasion. Patiemment vieilli dans les dépendances du vénérable château familial, ce breuvage est, pour moi, la quintessence des grandes eaux-de-vie françaises.