C’est Pâques ! L’occasion de fêter le printemps et les premiers beaux jours, de fêter la nature qui renaît. L’occasion aussi de goûter les premiers vins de 2018 après la mise en bouteille, l’occasion de déguster les asperges belges, les artichauts, les jolis radis et … l’agneau, pardi ! Oui, mais alors, de l’agneau de lait, du gigot rôti, de l’épaule de sept heures, des côtelettes grillées ? Et quel vin pour l’accompagner ? Suivez nos conseils et faites de votre repas pascal un moment plus convivial que jamais.

Les vins puissants

En général, la viande d’agneau, si elle est fine et tendre, possède aussi du caractère, parfois même affirmé. Pour une préparation en souris confites, en cuisson longue (de « sept heures »), en navarin, recherchez dans les vins les mêmes caractéristiques un peu corsées. Un rouge, le plus souvent structuré, assez puissant. Mais élégant et raffiné. S’il a quelques années de cave, c’est encore mieux.

préparation_agneletL’accord régional

La plupart du temps, pour les accords mets et vins, le principe « régional » est pertinent. En gros, si le vin et le mets sont originaires du même terroir, on supposera que, au fil des décennies voire des siècles, s’est établie une sorte de parallèle gustatif entre les deux. Le fromage de chèvre de Chavignol sera façonné, au cours du temps, pour se marier avec le sancerre du même village. Ou inversement. C’est peut-être le blanc en question que les vignerons auront vinifié pour s’accorder avec le crottin.

Pour l’agneau pascal, c’est pareil : optez pour du pauillac, à raison, parce qu’à Pauillac, on élève aussi d’excellents agneaux à la saveur marquée. Le bordeaux de la rive gauche, tannique, puissant, conviendra parfaitement. Et s’il est de naissance noble, ce sera délicieux. Le Lacoste-Borie, sur le grand millésime 2015, est un vin magnifique qui sera parfait pour votre repas de fête.

Pour notre agneau des Pyrénées, de la même manière, optez pour un vin du sud-ouest : un madiran, un cahors ou un gaillac du domaine Causse Marines, la cuvée Peyrouzelles en 2017, par exemple.

Avec notre agneau de Lozère, le choix est large : le languedoc G230 du domaine Turner Pageot en 2015, un grenache tout en finesse, ou le Châteauneuf-du-Pape du Mas Saint-Louis en 2006 qui, avec les années, développe une complexité passionnante. Ou pourquoi pas le grand rouge 2015 de Peter Fischer du Château Revelette, en IGP Méditerranée ? C’est une merveille de fraîcheur.

Le gigot à la menthe des Anglais ira très bien avec un vin du Nouveau Monde qui, par son élevage dans le bois, présentera des notes de menthol à la dégustation. A tenter, le Zinfandel Old Vines de chez Bogle Vineyards en 2015.

Les petites côtelettes et les vins fins

S’il s’agit d’agneaux de lait, choisissez plus volontiers des vins au profil raffiné et délicat. Pourquoi pas un bourgogne ou un cru du beaujolais ? Essayez donc un savigny-les-beaune 1er cru La Dominode du domaine Serrigny, en 2015 ou un Morgon Bellevue sur schiste de Daniel Bouland en 2016. Suffisamment de structure, mais celle-ci n’écrasera pas la finesse de la chair.

Nos cavistes pourront également vous conseiller un blanc, si le rouge ne vous convient pas. Découvrez le vacqueyras blanc « Passion » du domaine Les Ondines de Jérémy Onde en 2016, un blanc extraordinaire qui saura séduire des côtelettes d’agneau de lait.

1000 possibilités s’offrent à vous, nos bouchers vous proposent des agneaux provenant de 7 terroirs différents. Et sur notre site ou à la cave, retrouvez des dizaines de vins qui sauront vous combler.

Vive le printemps!